Première vraie journée de montage dans les locaux de la Camarilla, à Boulogne Billancourt.
A chaque fois c'est pareil. Je suis d'abord un peu décontenancé en découvrant les rushes (la semaine dernière). J'ai tendance à voir ce qu'on aurait pu faire plutôt que ce qu'on a fait. Vient ensuite l'acception puis l'appropriation des images, des le début du montage proprement dit.
Les images claquent, c'est incontestable. Le piqué de la RED est assez phénoménal, reléguant loin derrière les images des DSLR. J'ai sous les yeux une belle image bien consistante, très définie, et je me re-re-félicite d'avoir choisi de tourner avec une vraie camera. Le gap est d'autant plus flagrant que je peux comparer. Nous avons shooté toutes les sequences d'action en multicameras (RED+5D+7D+550D). Alors je m'amuse à comparer et le résultat est sans appel.
Alors non, je ne suis pas en train de renier les DSLR. Je suis ravi de sortir mon 7D sur les projets perso et les projets low budget. Mais lorsqu'il s'agit de viser la top quality, les DSLR montrent logiquement leurs limites.
Alors non, je ne suis pas en train de renier les DSLR. Je suis ravi de sortir mon 7D sur les projets perso et les projets low budget. Mais lorsqu'il s'agit de viser la top quality, les DSLR montrent logiquement leurs limites.
Fin de la digression.
La synchronisation son-image étant quasi terminée, nous avons pu avancer sur le montage de plusieurs sequences, qu'Audrey avait premontees.
C'est ma 4e collaboration avec Audrey, et c'est la première longue collaboration. Jusqu'à présent, on avait fait ensemble un 48h Film Project, un clip et une pub TV de 15 secondes, hors packshot.
Ça s'était fort bien passé à chaque fois, et j'avais hâte de retravailler avec elle.
Un(e) monteur/euse compétent(e), c'est le rêve de tout Realisateur qui sort d'un tournage. Patrice, venu nous filmer en plein travail pour son making of, s'étonnait du caractère réellement collaboratif de notre relation. Un bon monteur n'est pas un exécutant, qui manipule Final Cut a ma place et coupe là où je lui demande de couper.
Un bon monteur, en plus maîtriser parfaitement sa discipline (et son logiciel), est capable de choisir LA bonne prise parmi les rushes, celle qui est bonne techniquement et surtout au jeu. Savoir apprécier la justesse du jeu d'acteur sur une prise demande du goût, de l'intuition, et de la réflexion, ce qui est plutôt rare. Audrey a toutes se qualités, en plus de ses grandes compétences techniques.
Tout ça pour dire que j'apprécie réellement notre collaboration, et nos "ping-pong" autour les différentes prises me donnent à vérifier le vieil adage qui dit, en substance, qu'après la phase d'écriture et la phase de tournage, le montage est la 3e étape de création d'un film.
Tout ça pour dire que j'apprécie réellement notre collaboration, et nos "ping-pong" autour les différentes prises me donnent à vérifier le vieil adage qui dit, en substance, qu'après la phase d'écriture et la phase de tournage, le montage est la 3e étape de création d'un film.
Nous avons déjà monté deux séquences. Je suis très impatient d'attaquer la suite !
l'ami Gilles a à peine fini de tourner que le voilà déjà au montage. En voilà un qui sait battre le fer tant qu'il est chaud!
RépondreSupprimerTu devais pas monter sur Avid MC à la base?
RépondreSupprimerTrue Stef ! Mais au final tout le monde s'est mis d'accord sur FCP.
RépondreSupprimerExcellente description du plus beau métier du monde ! Et très élogieuse soit dit en passant. Vivement le making of !
RépondreSupprimerOk ! Sincèrement, je l'ai testé (un peu seulement par manque de temps et... de projets), et c'est vrai que c'est vraiment mortel, mis à part faire des rendus régulièrement et manuellement. Énormément de plug-ins, très ouvert avec le format XML, etc...
RépondreSupprimerI'd like to buy a camera, actually this one is really different, where can I buy a camera like this because I've never seen in the city one like this I figure out the price should be so high.
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