Pourquoi ai-je décidé de mettre en chantier un nouveau court métrage, un vrai, un de ceux pour lequel on prend son temps avant de commencer à tourner ?
Mine de rien, mon dernier court métrage réalisé en plus de 48 heures remonte à...2006 (si l'on excepte la parenthèse "Illumination(s)", très court sans dialogues tourné en janvier 2008).
J'avais toujours éprouvé les plus grandes difficultés à mettre un "vrai" film en chantier, parce que mon objectif personnel n'était sans doute pas assez clair.
Et lorsqu'on y réfléchit, un court-métrage en 48h démontre ce qu'un réalisateur est capable de faire... en 48h (et sans soucis logistiques). Autrement dit, ça montre davantage un potentiel que de réelles compétences. Il est facile de se dire : "s'il a fait ça en 48h, je n'ose imaginer ce qu'il sera capable de faire sur un "vrai" projet".
Très honnêtement, cet état de fait peut se révéler confortable pour un réalisateur qui, exhibant fièrement son "potentiel", n'a jamais à montrer de quoi il est réellement capable.
Chaque règle ayant ses exceptions, on voit tous les ans des films réalisés en 48 heures qui sont tellement bien "finis" qu'ils sont prêts à attaquer les festivals les plus sérieux.
Bref...
Essayons de faire un vrai film.
Et pour le reste, comme on dit outre-atlantique : "sky is the limit"...
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